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Urbanisation à Saint-André : un développement trop rapide qui inquiète les habitants

Urbanisation à Saint-André : un développement trop rapide qui inquiète les habitants

11 août 2025

Merci à La Voix du Nord qui relaie notre appel à la suite de la liquidation judiciaire de Capelli, le promoteur du projet Hestia (ancien hôpital Ulysse Trélat – rue de Lambersart). Nous formulons aujourd’hui deux demandes précises :

Une mobilisation maximale pour accompagner les Andrésiens qui vivent sur place.

Un moratoire sur les futurs grands projets immobiliers à Saint-André.

Depuis 2020, de nombreux programmes ont été construits ou annoncés dans notre commune : • 700 logements sur le Quai 22 • 600 logements dans le Parc Habité du site Solvay • 480 logements pour Hestia • 400 logements sur le site Caby • 135 logements aux Résidences du Grand Parc • 60 logements à Quintinie • 40 logements rue Sadi-Carnot • 14 logements pour Le 28

Au total, cela représente près de 2 500 logements. En appliquant la moyenne de 2,2 habitants par logement (donnée INSEE utilisée par la Métropole), environ 5 400 nouveaux habitants pourraient s’installer dans les prochaines années.

À cela s’ajoutent, notamment sur le Quai 22 : • 140 appartements en résidence senior • 128 en résidence pour jeunes travailleurs • 228 en résidence étudiante (en construction) • 143 en résidence étudiante (permis déposé)

Ces 639 unités ne sont pas comptabilisées dans les logements évoqués précédemment. Elles entraîneront cependant un impact réel sur la circulation, le stationnement et les services du quotidien. D’autres réflexions immobilières sont aussi engagées, notamment sur les sites Dalkia et des Antiquaires, ainsi que sur les résidences-services du site Caby.

Face à cette urbanisation très rapide, beaucoup d’habitants s’interrogent : selon quelle stratégie ? Avec quelle concertation ? Et avec quelles conséquences sur la vie quotidienne, déjà compliquée par les déplacements domicile-travail ?

Si l’équipe Saint-André Demain décide d’aller au bout de son engagement et de se présenter aux prochaines élections municipales, notre politique du logement sera profondément différente de celle menée aujourd’hui. Oui, nous devons construire, mais pas à n’importe quelles conditions.

Thomas Fabre, engagé depuis ses 18 ans au sein du conseil municipal aux côtés d’Olivier Henno, a appris ce que représente un mandat et ce que signifie agir pour sa ville. Aujourd’hui, il sait ce qu'il souhaite faire différemment pour l’avenir de Saint-André.

Les attentes ont évolué : les Andrésiennes et les Andrésiens demandent moins de projets immobiliers massifs, plus de nature, et plus de commerces pour faire vivre nos quartiers.